Pili Mandelbaum,

Couverture " Blanc-Noire"

Noire comme le café, blanc comme la lune, éd. l'école des loisirs, 1991

Aujourd'hui Nana a l'air triste et son papa cherche à savoir pourquoi. Petit à petit, face à ce père qui ne la laisse pas broyer du noir toute seule, elle dévoile ce qui la chagrine : de "je n'aime pas qu'on me regarde" en passant par "je ne suis pas jolie", jusqu'à l'aveu final "Papa, je n'aime pas la couleur de ma figure, de mes mains, de mes bras ... Je voudrais tant être comme toi !".

Avec du lait et du café, son père rappelle ses origines pour lui faire comprendre pourquoi elle, elle est métisse "Maman est noire comme le café, toi, tu es blanc comme la lune ... non, comme le lait. Et moi, je suis café au lait !".

Avec de la farine et du marc de café, il lui propose d'échanger leurs têtes pour lui remonter le moral.

Avec amour, il l'emmene faire un tour en ville pour lui faire comprendre qu'on "n'est jamais content de la tête qu'on a", et finalement l'amener à s'accepter telle qu'elle est.

Et c'est avec une malice toute retrouvée que Nana conclut cet album : "- Dis, maman, un morceau de lune qui tombe dans du café noir, ça fait quoi ? - Ca fait "plouf" ? - Non ... ça fait "moi" ! "